samedi 15 août 2015

La mécanisation bien présente au festival des battages.

Chaque année, l’évolution de la mécanisation en agriculture  est présentée au festival des battages de Plumaugat. En 1975, lors de la première édition, la seule batterie en fonction était entrainée par un manège à 4 chevaux. Au cours des années, d’autres ensembles de battages sont mis en œuvre, ceux- ci entrainés par la loco vapeur; moteur; tracteur. Une trépigneuse (cheval entrainant un tapis) est également en action. L’évolution de la récolte des céréales est également présente avec faucheuse, javeleuse, moissonneuse- lieuse.
La présentation des premiers tracteurs a débuté en 1980, près de 70 modèles différents sont maintenant présents, en exposition ou au travail. Le moteur fixe, évolution marquante dans les exploitations agricoles avant l’arrivée de l’électricité, n’est pas en reste. Grace à une collection importante de l’association organisatrice mais également à la collection privée de Loic Belnard, 40 modèles sont présentés.
L’évolution des battages passe bien évidemment par l’arrivée de la moissonneuse batteuse, machine révolutionnaire qui en un seul passage, coupe les céréales, sépare le grain de la paille pour le mettre en sac et met la paille en petite botte. Cette machine est arrivée progressivement dans nos campagnes à la fin des années 1950 pour remplacer définitivement le battage à poste fixe dans les années 1960. C’est en 1985 que le festival des battages de Plumaugat présente pour la première fois une moissonneuse batteuse de marque JF, celle ci fêtera donc cette année sa 30ème fête. Cette année, c’est 15 moissonneuses batteuse des années 1950 à 1960 qui seront au travail, pour les amateurs ne pas manquer le défilé et présentation individuelle à 11h30.
Parmi celles- ci nous sommes fiers de pouvoir montrer une machine exceptionnelle, une Guillotin fabriquée tout près de chez nous à Gael. Cette moissonneuse tirée initialement par des chevaux et entrainée par un moteur essence a connu ses premiers essais à l’Abbaye de Timadeuc en 1933. Seulement une trentaine d’exemplaires sont sortis de l’usine de Gael de 1934 à 1938. C’est sans hésitation que nous pouvons affirmer qu’un passage par Plumaugat est obligatoire pour voir cette rareté au travail . Celle ci fonctionne à merveille grace à la remise en état et la  patience de notre bénévole André Hervé.
Dimanche 23 Aout, les spectateurs pourront dès 10h30 découvrir ou redécouvrir l’ensemble de ce matériel en exposition ou au travail.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire