Chaque année, l’évolution de la mécanisation en agriculture est
présentée au festival des battages de Plumaugat. En 1975, lors de la première
édition, la seule batterie en fonction était entrainée par un manège à 4
chevaux. Au cours des années, d’autres ensembles de battages sont mis en œuvre,
ceux- ci entrainés par la loco vapeur; moteur; tracteur. Une trépigneuse (cheval
entrainant un tapis) est également en action. L’évolution de la récolte des
céréales est également présente avec faucheuse, javeleuse, moissonneuse-
lieuse.
La présentation des premiers tracteurs a débuté en 1980, près de 70 modèles
différents sont maintenant présents, en exposition ou au travail. Le moteur
fixe, évolution marquante dans les exploitations agricoles avant l’arrivée de
l’électricité, n’est pas en reste. Grace à une collection importante de
l’association organisatrice mais également à la collection privée de Loic
Belnard, 40 modèles sont présentés.
L’évolution des battages passe bien évidemment par l’arrivée de la
moissonneuse batteuse, machine révolutionnaire qui en un seul passage, coupe les
céréales, sépare le grain de la paille pour le mettre en sac et met la paille en
petite botte. Cette machine est arrivée progressivement dans nos campagnes à la
fin des années 1950 pour remplacer définitivement le battage à poste fixe dans
les années 1960. C’est en 1985 que le festival des battages de Plumaugat
présente pour la première fois une moissonneuse batteuse de marque JF, celle ci
fêtera donc cette année sa 30ème fête. Cette année, c’est 15 moissonneuses
batteuse des années 1950 à 1960 qui seront au travail, pour les amateurs ne pas
manquer le défilé et présentation individuelle à 11h30.
Parmi celles- ci nous sommes fiers de pouvoir montrer une machine
exceptionnelle, une Guillotin fabriquée tout près de chez nous à Gael. Cette
moissonneuse tirée initialement par des chevaux et entrainée par un moteur
essence a connu ses premiers essais à l’Abbaye de Timadeuc en 1933. Seulement
une trentaine d’exemplaires sont sortis de l’usine de Gael de 1934 à 1938. C’est
sans hésitation que nous pouvons affirmer qu’un passage par Plumaugat est
obligatoire pour voir cette rareté au travail . Celle ci fonctionne à merveille
grace à la remise en état et la patience de notre bénévole André
Hervé.
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