Un abri flambant neuf pour la fête des battages

 

La 44e édition du festival se prépare sous les meilleurs auspices. Dimanche 19 août, le public pourra se restaurer bien à l’abri, sous un bâtiment fraîchement construit.

 

« Le festival des battages, c’est une belle convivialité, une grosse ambiance et de jolies retrouvailles. C’est l’occasion de ne pas oublier le labeur de nos aïeux et de découvrir le travail à la campagne autrefois », résume Jean Texier, responsable de la fête organisée par Familles rurales.

Nouveauté cette année, les responsables de l’association ont décidé de construire un hangar de 700 m², pour abriter les 1 000 convives du midi et du soir. « On fait coup double. Le hangar servira pour les repas et, ensuite, il sera utilisé pour stocker tout le matériel de l’association. »

Les années 1900

Pour l’édition 2018 le thème est « La vie à la ferme des années 1900 », le public découvrira la vie d’un paysan en visitant sa maison et assister à la vie de la maisonnée. « La galette est faite sur place, au feu de bois. Les visiteurs pourront goûter. La bolée de cidre est offerte ainsi que la crème à mémère ! » Des bénévoles, acteurs d’un jour, joueront la vie paysanne. Ils vaqueront aux activités journalières, mangeront, feront la vaisselle, etc.

À côté de cette pièce, de jeunes élèves habillés avec blouses, bérets, et galoches feront revivre la vie à l’école. Tableau noir, cartes anciennes, maître en blouse grise. Rien ne manquera.

Autre nouveauté cette année, les organisateurs ont prévu une activité atypique au son de la musique, sous une chaumière. « Il s’agit de refaire le sol d’une maison en terre battue comme cela se faisait avant guerre. »Les battages constitueront l’activité principale de la fête. Les toutes premières moissonneuses-batteuses seront au travail à côté des javeleuses, faucheuses et lieuses tirées par des chevaux. Les manèges à chevaux et la locomobile seront en action toute l’après-midi.

« C’est beaucoup de travail et d’organisation, souligne Thérèse Durot, présidente de Familles rurales. C’est notre unique source de revenus. Une partie des bénéfices est redistribuée aux associations locales. » Le jour J c’est pas moins de 600 bénévoles qui assureront le bon déroulement de la fête.